Le suivi de surdité

C’est vrai, je n’en parle pas trop sur mon blog…
Comment j’ai appris à oraliser ? Comment j’étais suivie par des professionnels : orthophonistes, audioprothésiste, ORL…? Comment j’étais suivie en intégration sauvage, c’est-à-dire sans aide technique, dans un établissement scolaire depuis la maternelle jusqu’au bac ? Comment j’ai pu faire mes études bac+5 ? etc…

Ce n’est pas que j’en garde des mauvais souvenirs. J’ai aussi connu des moments formidables ou inoubliables… J’ai parfois – voire souvent – baissé les bras, surtout à l’adolescence, mais à chaque fois, je reprends des forces et je vois derrière moi mes progrès en terme de suivi de surdité qui me motivent pour la suite, c’est-à-dire mon avenir.

En réalité, le suivi de surdité fait naturellement partie de ma vie mais les gens ne se rendent pas forcément compte de ce que ça représentait dans mon enfance et mon adolescence. Cela prenait beaucoup de temps à ma famille et à moi mais cela faisait tellement partie du quotidien que cela me semblait normal.

Source : Fondation Monet

Quand je suis à mon tour maman et que je repense à tout cela, je me rends compte des quantités d’énergie que cela prenait à ma famille et à ceux qui m’aidaient pendant les 20 premières années de ma vie. Envers et contre tout, car je sais que pas mal de personnes ne comprenaient pas le choix de mes parents vis-à-vis de l’éducation oraliste.

Moi aussi, j’ai douté, beaucoup douté… Aujourd’hui, quand je vois le résultat, le mien, je me dis que j’ai eu beaucoup de chance, la chance d’être bien entourée de ma famille qui a cru en moi, des professionnels qui ont su m’écouter et des amis qui m’ont soutenue.

Merci aussi à eux.

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